Alors que nous approchons de la fin du projet PACCo et, dans le même temps, de l’achèvement des projets territoriaux en Angleterre et en France, il est temps de réfléchir à tout ce qui a été accompli. Cela fait presque 10 ans que nous avons commencé ce projet, on se rend compte du travail d’élaboration qui passe inaperçu aux yeux de ceux qui en bénéficieront à l’avenir.
Les choses n’ont pas toujours été faciles voire ont parfois été extrêmement difficiles. Le simple fait de faire valider le projet PACCo dans le cadre du programme France (Manche) Angleterre (FMA) a demandé une énorme quantité de travail à ce qui n’était alors qu’une toute petite équipe. Cependant, nous étions enthousiastes à l’idée de travailler ensemble pour démontrer que ce que nous faisions était une bonne chose dont d’autres pourraient s’inspirer.
Le projet PACCo a joué un rôle essentiel en permettant au Lower Otter Restoration Project (LORP) et au projet Basse Saâne 2050 de démarrer. Il est tout à fait possible que sans le financement du Fonds européen de développement régional, ces projets exemplaires auraient sans doute échoué ou auraient certainement été retardés.
D’un point de vue anglais, la relation entre le projet PACCo et le LORP a été assez complexe. Les deux projets étant interdépendants mais distincts et les équipes de projet étant différentes mais travaillant ensemble, nous avons dû trouver un équilibre délicat pour parvenir à une bonne coordination et éviter les tensions.
En France aussi, la construction des infrastructures dans la vallée de la Saâne est allée de pair avec les actions visant à réaliser les études et les rapports nécessaires au projet PACCo.
Nous y sommes parvenus, je crois, même si nous avons connu plusieurs changements dans l’équipe, notamment dans celle travaillant sur le projet PACCo, avec les inévitables retards que de tels changements impliquent ; ces pauses sont d’autant plus délicates que le projet s’inscrit dans un calendrier contraint et fixe.
Il faut féliciter les équipes des deux côtés de la Manche pour les efforts qu’elles ont déployés afin que le projet PACCo soit achevé dans les délais et dans le respect des nombreuses exigences du programme. Nos remerciements vont également aux nombreuses personnes de l’équipe FMA avec lesquelles nous avons travaillé tout au long du projet, du développement à l’achèvement ; ce fut un travail d’équipe.
La communication et la sensibilisation ont constitué une part importante du projet PACCo, chacun d’entre nous ayant travaillé dur pour s’assurer que nous permettions à tous, Français et Anglais, de participer et d’apprendre de nos expériences partagées. Ce travail a été grandement facilité par le fait que certains membres de l’équipe possèdent d’excellentes compétences linguistiques.
Nous approchons donc de la fin de PACCo et du programme FMA lui-même. C’est le dernier chapitre d’une longue histoire qui ne se répétera peut-être pas à l’avenir. Cependant, nos projets sont, d’une certaine manière, toujours en cours ; une grande partie du travail est terminée, mais il reste encore des travaux importants à effectuer des deux côtés de la Manche et de nombreux détails à finaliser.
Il y a aussi un étrange mélange d’émotions car, bien que les phases de construction soient sur le point de s’achever, elles ne sont, d’une certaine manière, que le début, car la période d’évolution des milieux qui suivra sera peut-être encore plus intéressante et passionnante. Suivre les changements dans les deux vallées et voir comment les leçons que nous avons apprises et partagées avec d’autres sont utilisées sera fascinant ; je suis sûr que beaucoup d’entre nous qui ont aidé à créer ces grandes œuvres continueront à les regarder avec un vif intérêt, même si nous ne sommes plus directement impliqués. Merci à tous ceux qui nous ont aidés de quelque manière que ce soit ; vous pouvez être fiers de ce que nous avons accompli ensemble !