L’objectif principal du projet PACCo est de démontrer qu’il est possible de réaliser de l’adaptation au changement climatique de manière préventive dans des zones estuariennes, en travaillant avec tous les acteurs concernés, amenant un ensemble de bénéfices pour les populations de ces zones côtières. Le projet possède un budget de 25,7 millions d’euros, dont 17,8 millions sont financés par le Fonds Européen de Développement Régional au travers du programme Interreg France (Manche) Angleterre. Le principal résultat sera la production d’un modèle transférable destiné à influer les décideurs politiques aux niveaux national et international et à promouvoir l’adaptation au changement climatique pour d’autres sites.
Le projet se concentre sur deux sites pilotes : la basse vallée de l’Otter, dans le Devon, en Angleterre (www.lowerotterrestorationproject.co.uk), et la basse vallée de la Saâne, en Normandie, en France (DOSSIER DE PRESSE – Basse Saâne 2050 (basse-saane-2050.com)
Les messages-clefs sont
Le changement climatique menace les régions côtières et l’adaptation sera nécessaire pour beaucoup de communes littorales.
L’adaptation préventive des régions côtières est possible et représente une opportunité d’apporter des bienfaits sociaux, environnementaux et économiques à long terme.
Une adaptation au changement climatique anticipée sera plus efficiente, moins coûteuse et montrera un meilleur rapport qualité-prix pour la société sur le moyen et long terme qu’une adaptation tardive voire l’inaction.
Une adaptation tardive au changement climatique sera un fardeau plus lourd pour les générations futures qui auront les conséquences financières de l’inaction en plus du coût d’une adaptation tardive.
Le modèle PACCo peut être utilisé pour déterminer si l’adaptation est appropriée pour une zone côtière. est appropriée pour une zone côtière et, dans l’affirmative, fournit des conseils sur la manière de procéder.